LE VEGANISME
un mouvement controversé
Perte de terre et déforestation
Un argument du mouvement Vegan est l’impact de la production animale sur l’environnement. Cet impact est décliné en plusieurs points :
Perte de terre et déforestation
Augmentation de la production végétale
Pâturage
Emission de gaz à effet de serre
Perte d'eau potable
Besoin en eau
Pollution de l'eau
Et les vêtements ?
Cuir vs Coton
De nouvelles options
Perte de terre et déforestation
Pour produire 1kg de viande il faut entre 7kg et 12kg de céréales et d’après la FAO la production de viande devrait presque doubler d’ici 2050 il faudra donc augmenter la surface des terres cultivées ce qui implique la destruction d’autres écosystèmes comme la forêt. Aujourd’hui 30% de la SAU (surface agricole utile) est consacré à la production de viande. Ce chiffre s’élève jusqu’à 80% aux USA. (Radio-Canada.ca).
A ces dires la CIV réagit. En France la consommation de viande a diminué ces 20 dernières années et les éleveurs ne pratiquent pas d’élevage intensif c’est-à-dire un élevage hors sol et une nourriture extérieur à l’exploitation. Le soja ne représente que 6% de l’alimentation des bovins et les forêts françaises ne sont pas détruites dans ce but. (lexpress.fr)
Cependant si on quitte le cadre français les bovins sont nourris majoritairement de céréales et 40% de la production est destinées à cette utilisation.
Emission de gaz à effet de serre
Pâturage
Pour pratiquer un élevage hors sol les animaux doivent aller en pâture. Cet argument peut sembler en défaveur des producteurs de viandes parce que cela demande des terres mais ces pâtures permettent le stockage de Carbone. En France 11 millions d’hectare sont des prairies et permettent une compensation des émissions de Carbone de 30%. De plus ces prairies valorisent des terrains non labourables. (lexpress.fr / la-viande.fr)
En France l’élevage est le 4ème responsable du Pouvoir de Réchauffement Global (PRG) après les transports, l’industrie et le résidentiel. Il produit les pollutions mondiales suivantes :
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CO2
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Méthane = 37% des émissions totale dû à la digestion des ruminants (éructations). Ce gaz a un PRG 23 fois supérieur au CO2.
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Protoxyde d’azote = 13% des émissions totale dû aux épandages d’engrais pour les cultures.
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Oxyde nitreux = 65% des émissions totale dû au stockage du fumier.
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Ammoniaque = 64% des émissions totale. Il est la principale cause des pluies acides
En 2015 Interbev lance le programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre Life Beef Carbon. Le but de ce programme étant qu’en 2025 l’empreinte carbone de la viande bovine ait diminuée de 15%. Ce programme inclue la France, l’Espagne, l’Italie et l’Irlande et prend en compte la qualité de l’eau, de l’air et les émissions de CO2. (la-viande.fr)
Pour plus d’information sur Life Beef Program
Perte de l’eau potable
Besoin en eau
La production de viande demande de forte quantité d’eau :
Pollution de l’eau
Les pollutions de l’eau dû aux élevages sont multiples : antibiotiques, hormones, produits chimiques des tanneries, engrais, pesticides, sédiments des pâturages érodés. Dans certains endroits, comme les algues vertes en Bretagne, ces pollutions provoquent des problèmes environnementaux.
Cependant, en Europe les hormones de croissance et anabolisants sont interdits et les antibiotiques ne sont utilisables que sont prescription médicale.
Et les vêtements ?
Cuir vs Coton
La fabrication du cuir se fait dans des tanneries. C’est un procédée en plusieurs étapes qui utilise beaucoup d’eau et des produits chimiques notamment des métaux lourd comme le chrome. L’eau utilisée est souvent rejetée dans la nature cela a un impact négatif sur l’environnement (erudit.org). De plus seulement 20% du poids de la peau devient du cuir le reste est du déchet. (tout-en-cuir.fr)
Face à cela depuis 20 ans les industries du cuir ont diminué de 60% leur consommation en eau et de 90% la quantité de chrome. (tout-en-cuir.fr)
Face au cuir, le coton semble une réponse adapté pour les vêtements cependant la création d’un T-Shirt nécessite en moyenne 25 000L d’eau et produit 5,2kg de CO2. Le coton est très demandeur en eau lors de sa culture (1kg de coton = 5 000L d’eau) et 25 % des insecticides ainsi de 10% des pesticides sont utilisés pour le cultiver. De plus lors du travail du coton du chlore ou encore du chrome et du plomb sont employés pour le blanchiment ou la teinture.
Aujourd’hui de plus en plus de culture de coton bio ce mettent en place pour palier à ce problème et produire du coton en utilisant moins d’eau et en diminuant les produits chimiques utilisés. (encyclo-ecolo.com)
De nouvelles options
Face à ces matières coûteuses écologiquement les entreprises du textile innovent en faisant par exemple du cuir végétal, du cachemire végétal (lenpur), des matières issu de sucre de maïs (ingeo). (bioalaune.com)