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Santé

Introduction

"L'être humain se nourrit de plus en plus de viande, ce qui présente un risque pour la santé publique et l'environnement."

                    L'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE)

"Il y a des risques sanitaires supplémentaires, car les produits vont circuler plus vite que les temps d'incubation des maladies."

                    Jean-Luc Angot (OIE).

"Rien ne peut être autant bénéfique à la santé humaine et augmenter les chances de survie de la vie sur terre que d’opter pour une diète végétarienne."

                    Albert Einstein

"Quand nous tuons les animaux pour les manger, ce sont eux qui finissent par nous tuer car leur viande n’a jamais été destinée à l’être humain." 

                    Dr William C. Roberts

 

"Un régime végétarien empêche l’absorption moins prononcée de substances nocives que les personnes consommant de la viande."

                     L'Organisation mondiale pour la santé animale (OIE)

La viande et sa consommation sont de plus en plus pointées du doigt et critiquées. Plusieurs approches peuvent venir questionner notre consommation de viande : l’industrialisation massive de la production de viande (en France, 80% de l’élevage est intensif), le manque de traçabilité et les inquiétudes que cela pose en matière de confiance du consommateur, l’impact sur la santé et les maladies de notre époque, la dégradation de notre environnement, de la qualité de l’eau et des sols qu’elle entraîne dans ces dimensions industrielles, notre rapport aux animaux ou à l’éthique, ...

Enjeux chimiques :
  • Antibiotiques

La promiscuité des fermes industrielles fait la joie des bactéries, et comme il vaut mieux prévenir que guérir, les animaux sont gavés d’antibiotiques : en 2009, le bétail américain en a reçu 13000 tonnes soit 80 % des antibiotiques consommés dans le pays. Cependant, par fore d'utilisation, les bactéries déjoues les "pièges" : en 2014, sur un échantillon de 100 pièces de dinde et de poulet examinés en France, ¼ contenait une bactérie nommée Echerichia Coli, dont 64% des individus de cette espèce étaient résistantes à nos antibiotiques, une brèche dans notre propre immunité.
  • Alimentation animale

Lorsqu’on parle de pesticides , on pense immédiatement à ceux que l’on retrouve sous forme de résidus sur nos fruits et légumes. Rares sont ceux qui savent que les produits animaux , le lait , la viande et les œufs sont eux aussi sérieusement concernés. Ils sont pourtant la voie royale qu’empruntent les polluants organiques persistants pour nous contaminer  (POP:  Dioxine, PCB, DDT, Dieldrine, Lindan…). À l’origine, la plupart sont des insecticides puissants qui ont la particularité d’avoir une durée de vie très importante: ils sont stables, persistants et bio-accumulables. Étant lipophiles, ils s’infiltrent facilement dans les parties graisseuses des animaux, le cerveau, le système nerveux, les parties grasses des muscles dans lesquelles ils s’accumulent. Il n’est donc pas étonnant que 85% de ces poisons pénètrent dans notre corps via la consommation de viande , d’œufs et de lait.

  • Pollution industrielle : les Tanneries

Etre végane, c'est aussi boycotter les habits de cuir, de fourrure ou de tout autre matière animale. Partout dans le monde, la grande majorité de l'industrie de la tannerie gère ses activités avec un bon contrôle de la pollution et n'expose pas les populations locales aux risques liés à la santé. Les grands fabricants de chaussures s'assurent que leurs fournisseurs ont bien géré leurs installations. Certes, il n'y a pas de risque pour la santé de porter les produits en cuir fabriqués par les tanneurs, cependant on peut trouver de nombreux sites en développement dans le monde avec des usines abandonnées qui utilisaient des produits chimiques de bronzage, ou des tanneries mal gérées, ou même des voies d'eau contaminées avec des niveaux dangereux de produits chimiques. Ces endroits imposent des risques importants pour la santé publique des populations locales.
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Enjeux biochimiques
  • Les protéines

Elles se trouvent partout et non pas seulement dans la viande. Ainsi cette carence peut facilement être évitée. Une protéine est une chaine d’acides aminés (a.a.). Les protéines humaines étant composées de 20 a.a. dont 9 essentiels, c'est à dire que le corps humain est incapable de les synthétiser. Un des principaux arguments des omnivores étant que ces 9 a.a. sont composants majoritaires de la protéine animale, on les retrouve aussi chez les légumineuses, le soja, les poids cassés, les lentilles, haricots rouges et blancs, les céréales (riz,blé ,quinoa, ...) et dans les oléagineux (amandes, noix de cajou,…) et apportent aussi minéraux et calcium.

  • Calcium

Le lait en possède beaucoup, mais il se retrouve aussi dans les légumes verts. Le lait de vache industriel n'est pas approprié au corps humain car bourré d’hormones. Il contient aussi du lactose dont beaucoup de personne y sont intolérantes. Le calcium du lait n’est pas aussi bien assimilé par l’humain que celui du règne végétal (même si il y en a moins) que l'on retrouve dans les oléagineux(noix, amendes, ...), les brocolis, les choux, et même dans l’eau.

 

  • Interactions protéine / calcium

L'ingestion de lait apporte au corps tant du calcium que de la protéine animale. Or, la protéine animale est très acidifiante pour le corps. Cette acidité peut-être contrecarrée avec du phosphore. Les os étant composés de calcium, phosphore (indissociables) et vitamine D, en luttant contre cette acidité, les os se retrouvent déphosphorés ce qui entraine aussi vite leur décalcification. Le calcium se retrouve éjecté par les urines.

  • Le fer

Le fer (que l'on retrouve en grande quantité dans la viande rouge) peut se substituer facilement grâce aux végétaux. Et même si le taux de fer d'un végane est moins élevé que celui d'un omnivore, cela ne portera pas atteinte à la santé.

  • La vitamine B12

C'est la seule vitamine qu’on ne trouve pas dans l’alimentation végétalienne moderne. Or elle est essentielle au corps puisque directement lié au système nerveux. Comme on la consomme très peu et que le corps humain est capable de la stocker très longtemps, une quelconque carence ne se manifeste pas avant plusieurs années. Cette vitamine est synthétisée dans le colon animal par la vie bactérienne. Comme l’agriculture n'était auparavant pas concernée par l'utilisation de pesticides, et que du fumier était répandu, on pouvait se contenter facilement de cette quantité de B12 récupérée par les végétaux, ainsi que celle retrouvée dans les eaux pas encore chlorées ni aseptisées.

On retrouve dans le commerce des produits enrichis en B12. Cependant cette vitamine, essentielle pour nous, est aussi essentielle pour les animaux. Comme pour les humains il leur est impossible de se sustenter naturellement du fait du traitement des eaux et des végétaux, ainsi les animaux d'élevage se retrouvent supplémentés eux aussi. On peut ainsi dire que comme les véganes, les omnivores se supplémentent en vitamine B12 (même si c'est indirectement, sauf peut-être l’andouillette puisque qu'on retrouve la bactérie synthétisante dans le colon animal ...).

  • L'acide urique

Ce sont les déchets résultants de l'ingestion d'aliments, et doivent être éliminés chaque jour, via l'urine. Tous les animaux ont de l’acide urique qui circule dans leur sang, qui est toxique et qui doit être éliminé. Or quand un animal est abattu, tout l’acide urique qui circulait dans son sang y reste coincé après la mort de l’animal, il se retrouve donc dans les tranches de viande que l'homme consomme.

Maladies liées à la surconsommation ET surexploitation
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  • L'augmentation du nombre de volailles accroît le risque qu'un virus de la grippe aviaire réussisse un jour, au fil de mutations génétiques, à se transmettre facilement entre hommes, et à contourner les vaccins, ce qui n'est actuellement pas le cas avec la souche H5N1.

  • La consommation excessive de viande rouge aggrave les risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires , 2 pathologies qui représentent à elles seules 30 % des décès sur la planète. Selon l’OMS, la surconsommation de viande transformée  comme le jambon ou les saucisses pourraient même s’avéré cancérogène.

  • L’ostéoporose dans les pays qui ne consomment pas de lait est plus bas que dans les pays consommateurs réguliers comme l'Europe ou l'Amérique. Ainsi le lait n’empêche pas l’ostéoporose. Des études ont prouvé que des personnes expatriées et asiatiques (l'Asie étant un continent où la consommation de lait animal est nulle) ont autant d’ostéoporose que dans une population native d'un pays consommateur. Depuis qu’on introduit les produits laitiers dans la consommation asiatique qui n’en consommaient pas de base, cette population présente une forte augmentation de cas d’ostéoporose. Ainsi le lait, de par sa concentration en calcium, n'empêche pas mais encourage cette maladie.

  • Présents à très faibles concentrations, les effets des pesticides ne sont pas perceptibles à moyen terme, mais comme ils s’accumulent tout au long de la vie dans notre corps, l’on peut s’attendre à observer des pathologies à long terme. Il y a une polémique autour de ces composés, car certains auteurs affirment que lorsqu’ils ont un rôle de perturbateur endocrinien, ils peuvent causer des dommages à l’organisme même à de très faibles concentrations. Très toxiques, ils peuvent provoquer des troubles de la fertilité et du développement ( fœtus, enfants). Ils peuvent également endommager le système immunitaire, interférer avec le système hormonal et causer des cancers.

  • La fièvre catarrhale ovine (ou maladie de la langue bleue) est apparue dans des régions où elle ne s'était jamais manifestée, comme dans le nord de l'Europe, alors qu'on la considérait jusqu'ici comme tropicale.​ La surexploitation et les conditions d'élevages déclenchent l'apparition inattendue de ce genre de maladie.

  • La déforestation en Malaisie a fait sortir de la forêt des chauves-souris frugivores qui ont contaminé des porcs, ce qui a entraîné l'éradication du cheptel porcin du pays et provoqué 300 morts humaines par transmission alimentaire des maladies.

  • Les fièvres hémorragiques comme Ebola sont liées aux contacts entre le singe et l'homme, consécutifs à la déforestation en Afrique.

Le véganisme, une alternative sanitaire?

Plusieurs études (notamment allemandes) dénoncent la non transparence quant à la composition de certains plats véganes vendus en grandes surfaces. Si le véganisme révèle une des controverses les plus populaires opposant les différents modes d’alimentation humaine, il fait aussi l’objet de conflits d’intérêts entre les consommateurs les grandes firmes qui vont prôner l’expansion financière au détriment de la santé publique. En effet, manger végane n’est pas synonyme d’agriculture biologique ; certains plats véganes présentent beaucoup d’additifs pour se rapprocher au plus de la couleur et du goût d’autres aliments « interdits » par le régime. Les labels véganes n’écartent en aucun cas les OGM et les agricultures à pesticides. De plus, la provenance des produits n’est pas assurée locale par le véganisme, or ce que les industries alimentaires ne comprennent pas, c’est que outre l’éthique animale, la population végane prône la protection environnementale.
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